Une ferme de la fin du Moyen Âge

L’exemple de l’unité 73 du hameau de Trainecourt

Diane Rego mis en ligne en juin 2023 Pour citer cet article

Situé à une dizaine de kilomètres au sud-est de Caen, le hameau de Trainecourt a vu, au cours du XIVe siècle, sa population décroître. Vers 1375/1400, il reste seulement une dizaine de fermes, installées de chaque côté d’une rue principale traversant le hameau d’ouest en est. L’unité 73, qui se trouve à la sortie est, est un bon exemple de l’organisation des fermes à la fin du Moyen Âge.

Figure 1 : Plan du hameau dans le dernier tiers du XIVe siècle ; C. Hanusse et D. Rego

On qualifie ce peuplement de hameau, et non de village, car malgré le nombre important d’habitations (70 maisons au début du XIVe siècle), il n’y a pas d’église ou de cimetière.

L’occupation de l’unité 73 a été principalement datée grâce à quatre monnaies découvertes sur le secteur et dans les couches archéologiques composant les bâtiments qui nous intéressent. Si deux monnaies très usées ont permis d’attribuer ce secteur au XIVe siècle, deux autres (Fig.2) sont plus précisément identifiées. La monnaie 113 est un denier parisis émis sous Jean II (1350-1364) et date approximativement de 1355. La monnaie 144 est un double tournois émis sous Charles VI (1380-1422) et date approximativement de 1385 ; celle-ci a été découverte dans les couches supérieures de la maison principale. On estime donc que le secteur était occupé à la fin du XIVe siècle.

Figure 2 : Photographie des monnaies 113 et 114 ; E. Besnier

A la fin du XIVe siècle, les fermes du hameau – ou unités – sont installées sur des parcelles, entourées de murets de pierres et sont composées de plusieurs bâtiments – habitations et annexes agricoles – répartis autour d’une cour avant. Une cour arrière devait permettre de rejoindre les terres agricoles, situées en dehors de la zone de fouille.

Respectant ce modèle général, la ferme 73 est constituée de deux cours (une avant et une arrière), d’une maison principale, d’une habitation secondaire et d’une petite annexe ; ses 700m2 sont entourés de murets de pierre calcaire.

Figure 3 : Représentation cartographique de l’unité 73 ; D. Rego

Sur la figure 3, on a représenté les zones qui correspondent à l’étendue des bâtiments ou des cours de l’unité 73 sur le plan de l’ensemble des vestiges fouillés dans ce secteur ; tous ne datent pas de la fin du XIVe siècle. La figure suivante montre les limites de ces cours et bâtiments projetés sur une photographie du secteur.

Figure 4 : Organisation de l’unité 73 ; cliché : M.-C. Taupin, interprétations : D. Rego

1. La cour avant

On entrait dans le corps de ferme depuis le chemin principal en passant un portail situé à proximité de la maison secondaire. Sa présence est attestée par une crapaudine retrouvée encore en place (Fig.5).

Figure 5 : Photographie de la crapaudine ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

Définition

Une crapaudine, au Moyen Âge, est une pierre percée d’un trou dans lequel le gond de la porte était calé.

Une fois le portail passé, un chemin en terre desservait les trois bâtiments : la maison secondaire d’abord, puis l’habitation principale et son annexe au bout de 16m. Ce chemin a été identifié sur le terrain grâce à sa nature compacte et aux objets ou éclats de pierre émoussés à sa surface qui montraient un passage répété. Nous avons peu d’informations sur l’aspect que pouvait avoir cette cour.

Les cours au Moyen Âge

Grâce aux textes médiévaux, on sait que ces espaces extérieurs étaient souvent utilisés pour apporter des compléments à l’alimentation des individus vivant sur la parcelle. A la manière de nos jardins, ils pouvaient être plantés d’arbres fruitiers (pommiers, poiriers, noisetiers, etc.) ou comporter un potager avec des légumes (navet, oignon ou chou par exemple), des herbes (blette ou bourrache) ou des plantes aromatiques (sauge, marjolaine, etc.). Il est également probable que des animaux y aient été gardés tels que des poules. Il n’y a cependant pas d’indice précis concernant d’éventuelles plantations dans cette cour.

En revanche, deux zones de rejet des déchets, que l’on appelle des dépotoirs, ont été identifiées.

Les dépotoirs médiévaux

Au Moyen Âge, toutes les ordures domestiques (restes de nourriture, vaisselle brisée, vidange du foyer constituée de charbons et de cendres, etc.) ainsi que les excréments des animaux abrités dans la maison ou vivant sur le jardin, étaient jetés à l’extérieur et formaient un tas. Au fil du temps et de leur décomposition, ces matières devenaient du fumier que l’on utilisait ensuite comme engrais dans les champs.

Lors de fouilles archéologiques, on parvient à les détecter car ils se manifestent par des zones assez bien délimitées de terre, souvent cendreuse et grasse, mélangée à de nombreux morceaux de céramique ou d’objets cassés. Les dépotoirs nous offrent beaucoup d’informations sur les habitudes de consommation d’une population.

Dans la cour de la ferme qui nous intéresse, on a retrouvé deux dépotoirs. Le premier se trouve à 6m de la maison secondaire et le deuxième a été repéré à 3,5m de l’entrée de l’habitation principale. Ce dernier correspond à une zone de terre brune sale qui contenait des morceaux d’ardoise et de céramique ainsi que quelques objets comme un mordant de ceinture (Fig.6).

Figure 6 : Photographie du mordant de ceinture ; cliché : Musée de Normandie.

Il est intéressant de constater qu’il existe deux zones d’entassement des déchets pour deux habitations ; chaque groupe familial allait jeter ses ordures à proximité de sa maison. Il y a donc une logique pratique dans la gestion des déchets au sein d’une unité agricole de cette taille.

Figure 7 : Reconstitution de l’arrière de la parcelle ; dessin : M.-C. Taupin, aquarelle : M. Leclerc

2. La maison principale

On parvient à cette maison en suivant le chemin qui traverse la cour avant. Elle est située au nord de la parcelle et occupe toute sa largeur. Sa superficie au sol (égale à 234m2) en fait la plus grande résidence du hameau, toutes périodes confondues.

Les murs de cette maison sont construits en moellons de calcaire liés au mortier de chaux (Fig.8) et sa toiture est faite d’ardoises vertes (Fig.9). Ces matériaux (la chaux et l’ardoise) sont relativement rares et onéreux pour la région à cette période ; c’est aussi le seul bâtiment qui en comporte dans le hameau. Il est donc probable que les individus occupant cette demeure aient connu une certaine aisance financière.

Figure 8 : Le mur sur cette photographie correspond au mur nord-ouest de la maison principale ; cliché : M.-C. Taupin

Figure 9 : Cette photographie montre les débris d’ardoise retrouvés au pied des murs de la maison ; cliché : M.-C. Taupin

Certains murs semblent mesurer 0,7m à 0,9m d’épaisseur alors que la moyenne dans le hameau est égale à 0,5m ; ceci marque une différence de plus entre les habitants de cette ferme et les autres. De plus, cette largeur inhabituelle est souvent un indice utilisé par les archéologues pour avancer l’existence d’un étage. Toutefois, il nous est impossible de confirmer ou d’infirmer cette supposition pour cette bâtisse.

Contrairement aux murs extérieurs que l’on pense être complètement construits en pierres à cause de la quantité de débris que l’on retrouve en fouille, les cloisons intérieures semblent être bâties en torchis ou en bois, reposant ou non sur des solins en pierres.

Les indices archéologiques pour les cloisons

Sur le terrain, ces cloisons « légères » sont parfois difficiles à identifier car leurs matériaux sont périssables. Les diverses traces que l’on détecte peuvent être : des tranchées dans le sol dans lesquelles les premières assises des murs étaient installées ; des trous alignés dans lesquels on venait planter des poteaux de bois (aujourd’hui disparu) ; un trou de poteau qui indique l’emplacement d’un montant de porte ; une différence de couleur entre deux sols qui montre un effet de paroi (Fig.10).

Figure 10 : On voit bien la différence de couleur entre la partie gauche avec de la terre foncée (occupation d’un bâtiment) et une bande plus claire sur la droite (mur de la maison secondaire) ; cliché : M.-C. Taupin

Grâce à un certain nombre de ces traces retrouvées lors de la fouille, on suppose que la maison principale de la ferme contenait six pièces. Ce nombre est élevé par rapport aux autres habitations du hameau datant de la même époque.

Figure 11 : Agencement intérieur de la maison principale ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

Depuis la cour avant, une porte en bois ouvrait sur un couloir qui traversait la maison, desservait les pièces de chaque côté et permettait d’atteindre la cour arrière.

La figure 12 correspond à cette sortie arrière et permet de se rendre compte de l’aspect que ce genre d’aménagement retrouvé en contexte archéologique. Au centre, on distingue un creusement comblé de moellons calcaire (noir), ils forment un seuil. Au-dessus, on voit quatre pierres disposées à la verticale (bleu) sur lesquelles venait buter la porte. Enfin, de chaque côté, on remarque que les pierres formant les deux extrémités des murs sont bien taillées (rouge).

Figure 12 : Photographie de la sortie arrière ; cliché : M.-C. Taupin, interprétations : D. Rego

A l’intérieur de la maison, la vie quotidienne s’organisait autour d’une pièce principale comprenant le foyer que l’on utilisait évidemment pour se chauffer, mais aussi pour cuisiner, apporter de la lumière, etc. Dans cette habitation, la pièce (n°12) de 43m2 comporte un foyer et remplit donc cette fonction.

Figure 13 : Vue de la pièce de vie ; cliché : M.-C. Taupin, interprétations : D. Rego

La structure de chauffe retrouvée est un très bon exemple de la manière dont elle était construite au Moyen Âge, en contexte rural. Ce foyer est, comme souvent, situé à proximité d’un mur et était ouvert, c’est-à-dire directement sur le sol. Il est entouré d’un cercle de pierres qui permettait de s’assurer que le feu ne se propage pas au-delà de cette limite. A l’intérieur de ce cercle, on installait d’abord un « hérisson », destiné à drainer la structure et éviter toutes remontées pour s’assurer de son bon fonctionnement ; il est ici formé de morceaux de tuile et de céramique. On le recouvrait ensuite de terre, servant à la fois de radier (pour stabiliser le tout) et de sole (couche réfractaire de la chaleur) ; cette dernière correspond à la terre rougie que l’on voit au centre du foyer. Enfin, dans un contexte archéologique, on retrouve souvent au-dessus de la sole, un mélange de cendres, de charbons et de terre brûlée qui ne laisse aucun doute quant à l’interprétation de cet aménagement.

Figure 14 : Photographies du foyer de la maison principale, on voit le hérisson(en haut, à gauche) puis la sole (en haut, à droite) et enfin la couche de terre cendreuse (en bas) ; cliché : M.-C. Taupin, interprétations : D. Rego

Il est intéressant de noter qu’un tourillon (Fig.15), un petit crochet permettant un mouvement de rotation, a été découvert à proximité du foyer. Même si nous ne savons pas exactement quelle était son utilisation, on peut imaginer qu’il pouvait être lié à la préparation ou à la cuisson des aliments, en étant par exemple une partie de la broche ou de la crémaillère.

Figure 15 : Dessin du tourillon ; J.-M. Richard

En dehors de la pièce de vie, identifiée grâce au foyer, la fonction des autres pièces d’une maison est souvent difficile à déterminer. Les indices archéologiques qui nous permettent d’attribuer une fonction à un espace sont divers : la présence d’un ensemble d’objets caractéristiques (par exemple des outils indiqueront une remise) ; l’existence d’une structure spécifique (quatre trous de poteaux peu profonds, disposés en carré, sont souvent vus comme un métier à tisser) ; la découverte d’une couche stratigraphique particulière (de la terre grise à noire indique souvent un sol d’occupation), etc. Cependant, ces indices sont parfois inexistants, si ténus, ou même contradictoires, qu’il nous est impossible d’être affirmatifs.

C’est le cas de la maison 73 et notamment de la pièce 13 (Fig.16) dont l’interprétation est compliquée. Deux hypothèses existent : il pourrait s’agir soit d’un abri pour les animaux, soit d’un cellier.

Figure 16 : Photographie de la pièce 13 ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

Les animaux dans la maison ?

Au Moyen Âge, les animaux étaient souvent abrités dans la maison, parfois dans une pièce réservée mais pas toujours. Cela évitait de construire un autre bâtiment spécifiquement pour eux et ils amenaient souvent de la chaleur dans la maison ; cette situation n’était absolument pas considérée comme inconfortable.

Le tableau suivant expose les indices archéologiques en notre possession et les arguments qui peuvent être mobilisés pour chaque hypothèse (en bleu, l’abri d’animaux ; en violet, le cellier).

Figure 17 : Tableau récapitulatif de la réflexion autour de la pièce 13

Figure 18 : Dessin du fragment de fer à animal ; J.-M. Richard

Comme on le voit, chaque argument peut être contredit ; il nous est donc impossible de trancher ! Dans les autres pièces de la maison 73, aucun objet, aménagement ou sol d’occupation n’ont été retrouvés. En connaissant les habitudes de vie médiévales, nous savons qu’une pièce devait abriter les animaux et que d’autres espaces devaient contenir les denrées alimentaires et les céréales produites par la famille (qu’il fallait d’ailleurs faire sécher) mais nous sommes dans l’incapacité d’attribuer ces fonctions aux pièces de la maison principale.

3. Le bâtiment annexe

Depuis la cour avant, juste avant la résidence principale, on pouvait accéder à un petit bâtiment se servant du mur sud de cette maison et du mur de clôture est de l’unité. Le fait qu’il prenne appui sur ces deux structures nous permet d’affirmer, sans avoir besoin d’autres preuves, qu’il a été construit et occupé durant cet état de la ferme.

Ses deux autres murs n’ont pas été identifiés mais on connait l’étendue de son emprise grâce au léger creusement de son sol intérieur (Fig.19) ; sa superficie est égale à 15m2. De plus, aucun matériau de couverture n’a été retrouvé ; ceci nous amène à supposer que le toit de ce bâtiment était fait de matières périssables, probablement du chaume.

Figure 19 : Photographie du bâtiment annexe ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

La fonction de ce bâtiment est floue. En effet, l’absence de foyer à l’intérieur nous permet de dire qu’il ne s’agit pas d’une maison. Cependant, on a découvert aucun autre aménagement, ni aucun objet ; il est donc difficile d’aller plus loin avec certitude. Sa taille relativement réduite et sa position nous amènent à penser qu’il peut s’agir d’une annexe agricole, une sorte de remise où l’on entrepose les outils servant à l’entretien, soit des terres agricoles, soit du jardin fruitier et potager présents dans la cour avant. De fait, une ferme comprenait forcément ce type de bâtiment utilitaire.

4. La maison secondaire

Juste à côté du portail d’entrée de l’unité se trouve une maison secondaire. Elle borde donc le chemin principal du hameau ; c’est la seule résidence qui est positionnée ainsi. En effet, il y a toujours une cour avant qui sépare les habitations du chemin. Mais, on ignore totalement la raison qui a pu pousser les habitants à la construire ici.

Tout comme le bâtiment annexe, cette maison s’appuie sur le mur de clôture de la ferme ; on sait donc qu’elle est habitée à cette période (Fig.20). Elle est construite sur quatre murs en pierres et probablement couverte de chaume.

Figure 20 : Vue de la maison secondaire (au premier plan) ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

Son organisation est très simple par rapport à celle de la résidence principale. Elle ne dispose que d’une pièce mesurant 25m2 qui comprend un petit foyer appuyé sur le mur sud. La vie y était donc beaucoup plus élémentaire ; toutes les activités se déroulaient dans la même pièce.

La modestie de ses dimensions et de sa configuration nous permet de supposer que cette résidence était peuplée par des personnes d’un statut social et/ou économique inférieur aux habitants de la maison principale. On ne peut pas savoir précisément quels liens unissaient ces deux groupes mais on connait deux principaux cas de figure dans la société médiévale :

  • un lien familial ; l’aîné a hérité de la propriété et occupe la maison principale tandis que le cadet habite la petite demeure, tout le monde exploitant les mêmes terres.
  • un lien économique avec une relation de type employeur/salariés ; dans ce cas, l’employé vivant dans la maison secondaire travaille sur les terres du premier et n’en possède pas. Rappelons au passage que le servage n’existe pas en Normandie d’où le fait que l’on parle de travailleurs rémunérés, et non de serfs.

5. La cour arrière

Enfin, en traversant la maison principale, on atteignait la cour arrière de la ferme. Comme la cour avant, on a coutume de penser qu’elle était plantée d’arbres fruitiers ou d’un potager. Nous n’avons aucune certitude pour la cour arrière de la ferme 73.

Assez peu de vestiges archéologiques ont été détectés. La structure la plus intéressante est un escalier (Fig.21), situé à 7m de la maison et taillé dans la roche, qui permettait d’atteindre une zone située en hauteur par rapport au reste de la parcelle.

Figure 21 : Photographie de l’escalier ; cliché : M.-C. Taupin, retouches : D. Rego

On ignore jusqu’où se prolonge la ferme au nord. Habituellement, les cours arrières rejoignaient les terres agricoles qui s’étendaient tout autour du village ou du hameau ; il est donc probable qu’une sortie ait existé tout au nord de cette parcelle afin d’atteindre plus facilement les champs.

6. Quelques objets intéressants, par catégorie d’usage

6.1 La vie domestique

Figure 22 : Photographie et dessin d’un fermail en alliage cuivreux, retrouvé dans la maison secondaire ; cliché : Musée de Normandie, dessin : J.-M. Richard

Figure 23 : Photographie et dessin d’un dé à coudre en alliage cuivreux, retrouvé sur l’emprise du bâtiment annexe ; cliché : Musée de Normandie, dessin : J.-M. Richard

6.2 La serrurerie

Figure 24 : Dessin d’une clef en fer, découverte dans l’un des dépotoirs de la cour avant ; J.-M. Richard

Figure 25 : Dessin des éléments d’une serrure en fer, retrouvée dans la cour avant ; J.-M. Richard

6.3 L’outillage et l’élevage

Figure 26 : Dessin de fragments de forces en fer, découverts dans la cour avant ; J.-M. Richard

Figure 27 : Dessin d’un fragment de fer à animal en fer, découvert sur l’emprise de la maison principale ; J.-M. Richard


Pour citer cet article :

Diane Rego « Une ferme de la fin du Moyen Âge », pour Archean, les fouilles du hameau Trainecourt à Grentheville, Calvados, mis en ligne le 27 juin 2023. URL : https://pdn-archeo.unicaen.fr/archean/archean-portail/une_ferme_au_ma.html